Notre marque de fabrique chez Douce Sorcellerie, c’est la création de sigils : sur toile, en version numérique, en pyrogravure… Les possibilités de compositions sigillaires sont infinies. C’est un art à la fois magique et esthétique. Mais vous me demanderez – à juste titre : « Twigg, c’est quoi un sigil ? »

Un peu d’étymologie et d’histoire

Le mot sigil vient du latin sigillum, qui signifie « signature ». Les sigils existent depuis très longtemps. Ce sont des sceaux, des figures magiques qui transportent une intention.

Le terme « sigil » apparaît au Moyen Âge, où il désigne principalement les signes représentant des anges ou des démons. Ces glyphes étaient généralement utilisés comme sceaux d’invocation, que l’on retrouve dans divers grimoires comme le Gremoire du Pape Honorius ou De Occulta Philosophia de Cornelius Agrippa. Il en existe bien d’autres !

Les sceaux sont emblématiques de la magie. Bien avant le Moyen Âge, on trouve déjà de nombreux symboles à connotation magique : l’Ankh en Égypte antique, les runes chez les peuples scandinaves, et il est même probable que certaines peintures rupestres aient eu une vocation magique.

Si ces sceaux mystérieux sont si représentatifs de la pratique magique et sorcière, c’est parce qu’ils ne sont pas – ou seulement partiellement – figuratifs. Lorsqu’on les observe, il est impossible de deviner ce qu’ils représentent. Et lorsqu’un dessin ne correspond à rien de connu, l’imaginaire s’emballe et crée ses propres histoires.

Nous sommes aussi conscients du raccourci trop souvent fait entre sorcellerie et adoration des démons. La sorcellerie fait peur, et les symboles secrets qui en émanent aussi. Quelqu’un pourrait très bien tomber sur un sigil d’abondance… et paniquer, pensant qu’il s’agit d’un symbole d’invocation démoniaque ou de malédiction.

Bref, en sorcellerie, on chérit le secret et le mystère. Le sigil permet de formuler une intention tout en la dissimulant. C’est aussi ce qui le rend si puissant.

La définition moderne

La notion de sigil moderne n’a pas totalement changé. S’ils servaient souvent de sceaux d’invocation à l’origine, aujourd’hui, on peut leur faire porter n’importe quelle intention : abondance, protection, vénération, invocation, bannissement… Les possibilités sont infinies.

L’une des premières méthodes modernes de création sigillaire est celle d’Austin Osman Spare, artiste et occultiste britannique. Sa méthode consiste à écrire une intention, la simplifier, puis recomposer les lettres en un glyphe énigmatique. Il préconise ensuite d’activer le sigil, puis de l’oublier, pour qu’il agisse.

En réalité, tous les symboles magiques peuvent être considérés comme des sigils, dès lors qu’ils sont non-figuratifs et porteurs d’une intention magique. Il existe aujourd’hui de nombreuses méthodes de création : des carrés magiques aux approches purement intuitives.

C’est à vous d’explorer et de trouver la méthode qui vous convient !

Comment l’utiliser ?

Un sigil peut avoir plusieurs finalités. Il peut porter une ou plusieurs intentions, tant qu’elles ne se contredisent pas. On peut donc créer des sigils de rayonnement et d’abondance, d’invocation, ou encore de protection de l’intuition. Les intentions peuvent être globales ou très précises.

Le champ des possibles est illimité !

Ce qui est formidable avec les sigils, c’est qu’ils sont entièrement personnels. Pour la protection, beaucoup utilisent un pentacle. Mais un sigil de protection créé exclusivement pour vous sera bien plus en phase avec votre énergie et vos besoins personnels.